Cannes : Quinzaine des réalisateurs de la déprime

Je serais bien allé voir quelques films de la « Quinzaine des réalisateurs » au Festival de Cannes puisque je suis à Cannes en ce moment. Des billets sont en vente pour la modique somme de 8 euros par séance. Je me suis procuré le programme. J’ai lu le court texte qui décrit chacun des longs métrages. Je suis perplexe. Ci-dessous, j’ai mis bout à bout des extraits des thèmes de chaque film.

« Nous sommes en 2034. Cela fait trois ans que l’Asie du Sud-Est est dans le noir. (…) Après une longue journée de travail, Khadija s’endort dans le dernier métro. Elle se réveille au terminus et doit rentrer chez elle à pied. (…) Georgina répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. (…) Vic, conducteur d’une camionnette médicalisée pour personnes handicapées, s’arrête pour retrouver Tracy, atteinte de la maladie de Lou Gehring. (…) Juha a perdu son épouse. Des années plus tard, incapable de surmonter cette tragédie, il vit replié sur lui même. (…) Lilian, une émigrante échouée à New York, décide de rentrer à pied dans sa Russie natale. (…) Oleg est ouvrier boucher. Il quitte la Lettonie pour Bruxelles où il espère trouver un salaire décent. (…) Qodrat, 15 ans, vit dans les rue de Kaboul. Un jour, la police l’amène à l’orphelinat soviétique. (…) Silvia, jeune fille introvertie lassée par son quotidien, rencontre Artur, souffrant d’hémophilie. (…) Suite au décès de sa mère, S., un jeune soldat tunisien dépêché dans le désert tunisien, se voit octroyer une permission d’une semaine. Il ne reviendra jamais. (…) Un homme est ramené d’entre les morts pour être envoyé de force dans l’enfer des plantations de canne à sucre. »

« On ne sait que choisir, il y a l’embarras du choix », comme disait Anémone dans « Le père Noël est une ordure » lorsque que le voisin, monsieur Preskovitch, lui présentait sa boite alléchante de dubichu…

Jérôme Godefroy, Cannes. (15 mai 2019)